Theorie musicale: Majeur et mineur

Les modes musicaux les plus utilisés

a marqué ce sujet comme résolu.

Je pense que je vais en effet mettre une phrase à oublier pour le lecteur débutant.

Et je vais garder la définition avec les mains d’un mode (en ré, parce que comme ça on est pas tenté de penser que ça doit aller de Do à Do, do étant la "première" note).

En y réfléchissant, je ne trouve aucune façon "précise" de définir simplement ce qu’est une phrase, ou alors la définition rendrait le lecteur encore plus confus, et le seul moyen que je vois pour expliquer ça, c’est une analogie avec le langage parlé :

"Un ensemble cohérent de notes, de la même manière qu’une phrase en langage parlé est un ensemble cohérent de mots." irait-il ? Avec un lien vers une ressource plus complète pour les curieux.

Quant à définir une note, c’est encore plus youpilol, parce que ça dépend énormément du contexte. Dans le contexte de ce tuto, peut-être qu’on pourrait la définir comme un "point" de musique, caractérisé simplement par une hauteur modulo une octave, c’est-à-dire… euh… dans le système acoustique tempéré, l’arrondi au douzième près du logarithme base 2 d’une fréquence, modulo 2 ?

"Une ensemble de fréquences donnant des sons similaires" ? Avec par exemple un lien vers cette vidéo.

J’avoue avoir beaucoup de mal à définir ces termes, et ne pense pas y arriver de manière convaincante. Je pense donc y laisser une idée intuitive.

Une idée intuitive suffit, mais c’est mieux, je pense, de la formuler. En tant qu’ignorant dans le domaine, quand je lis un de ces termes et que je n’en connais pas la définition, j’ignore si c’est grave ou si, comme vous le soulignez, l’intuition suffit.

En revanche, pour une définition plus précise d’un mode, j’ai peur de devoir parler d’échelle si je dois préciser. Par exemple, si je dis qu’un mode doit contenir les 7 notes, ce n’est pas vrai dans toutes les échelles, mais si je dis qu’un mode doit contenir les 7 notes dans l’échelle usuelle (diatonique), j’introduis encore une notion.

Je ne peux malheureusement pas t’aider, mais sache qu’après avoir lu la première section, je ne saurais pas dire ce qu’est un mode, à part peut-être un ensemble de notes.


Mes retours sur la suite :

C’est quoi un mode

La tonalité

Cette partie casse un peu le rythme de la lecture. Je me demande s’il ne serait pas préférable de la déplacer dans la seconde section et de renommer celle-ci en quelque chose comme "Un peu de vocabulaire : tonalité et degrés".

Le cas échéant, tu pourrais ajouter une phrase de transition à la fin de la première section : "Cependant, il y a seulement sept modes qui […]. Ce sont ces modes que nous allons découvrir. Mais avant, il nous faut introduire quelques éléments de vocabulaire".

Les degrés

alternative à la sous-dominante : prépare la dominante

On devine ce que ça veut dire, mais le terme "préparer" n’est pas limpide pour un non-connaisseur.

Souvent, ses utilisations ne sont pas comme un III, mais comme un I ou un V de la tonalité relative.

Je ne comprends pas le "ses utilisations ne sont pas comme un III" vu que j’ignore que qu’est censée être l’utilisation associée à un degré (le "comme un III" ne fait donc pas sens pour moi). Tu pourrais simplement enlever la première partie de la phrase.

Pour ce qui est de "la tonalité relative", c’est la première fois que tu fais le lien entre degrés et tonalité. Peut-être que ça mériterait d’être explicité d’abord en dehors d’une simple note. Ou alors carrément enlevé.

(cadence plagale)

Pour moi, ce seul terme entre parenthèses n’a aucun sens. Je propose de simplement le compléter avec un "quand on a une" et de fournir un lien. C’est pas grand chose, mais ça permet, je pense, d’adoucir le côté "empilement de termes techniques".

suspension, souvent résolue sur la tonique

Là aussi, on peut deviner, mais le terme "résolue" n’est pas connu du lecteur débutant.

alternative après une dominante

Je ne comprends pas : alternative à quoi ?

pas utilisée en temps qu’accord, mais en temps que note dans un accord de dominante

"en tant que"

Je ne comprends pas le "accord de dominante".

L’utilité des degrés est de pouvoir parler des rôles des accords

Le terme "accords" mériterait une petite note de définition intuitive.


Merci pour ton travail. J’ai fait beaucoup de remarques (sur un ton un peu direct pour alléger le propos, à ne pas prendre pour toi), mais rappelle-toi que je suis un ignorant complet. A toi de décider si tu veux gérer ce genre d’audience. :)


Je me demandais quelle charge de travail ça représenterait et si même c’était possible techniquement, pour introduire toutes ces notions, de faire écrire un morceau (simple) au lecteur. Comme ça, il se poserait des questions sur la structure d’un morceau et le contenu introduirait du vocabulaire pour lui permettre d’exprimer ses questions correctement (et potentiellement d’y répondre).

Typiquement, les notes, accords, modes, degrés et compagnie feraient partie d’une boîte à outils et le lecteur fouillerait dans cette boîte (en en découvrant le contenu au fur et à mesure) pour résoudre un problème rigolo.

C’est une question ouverte qui ne concerne pas seulement ce contenu. Dans ce cas particulier, je comprends tout à fait que tu puisses ne pas vouloir changer de format. :)

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Je me demandais quelle charge de travail ça représenterait et si même c’était possible techniquement, pour introduire toutes ces notions, de faire écrire un morceau (simple) au lecteur.

J’aime l’idée. Il faudrait la creuser pour voir si ça ne mérite pas un tuto à part entière.

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Est-ce que ce ne serait pas mieux de laisser des notions intuitives pour éviter des phrases laborieuses qui n’aideraient pas toujours ?

Par exemple, je trouve l’expression "phrase musicale" suffisamment explicite : c’est comme une phrase (commence pas une majuscule et se termine par un point), mais transposé à la musique.

En gros, j’ai l’impression que ce serait trop lourd de donner une définition pour tout.

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C’est mieux !

mais peuvent être organisées de plusieurs manières. Par exemple comme ceci :

Tu parles plus bas d’introduire des dièses ou des bémols pour obtenir un autre mode, mais est-ce la seule manière de faire ?

Nous pouvons aussi ajouter un dièse ou un bémol (appelés altérations) à chacune des 6 notes au-dessus de la tonique.

Une note peut-elle avoir plusieurs hauteurs dans le même mode ? Par exemple avoir fa, fa dièse et fa bémol ?

Merci. :)

PS : tu devrais laisser le lien de la bêta dans tes messages, ça évite d’avoir à remonter au premier message.

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Tu parles plus bas d’introduire des dièses ou des bémols pour obtenir un autre mode, mais est-ce la seule manière de faire ?

Pour une tonique donnée, oui.

Je fais reformuler quelque peu pour rendre ça clair.

Une note peut-elle avoir plusieurs hauteurs dans le même mode ? Par exemple avoir fa, fa dièse et fa bémol ?

Non.

C’est un point que je devrait peut-être développer un peu. C’est la raison pour laquelle Fa\sharp et Sol\flat sont théoriquement différents.

PS : tu devrais laisser le lien de la bêta dans tes messages, ça évite d’avoir à remonter au premier message.

Vayel

Ok, c’est noté.

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Une note peut-elle avoir plusieurs hauteurs dans le même mode ? Par exemple avoir fa, fa dièse et fa bémol ?

Non.

C’est un point que je devrait peut-être développer un peu. C’est la raison pour laquelle Fa♯ et Sol♭ sont théoriquement différents.

Au risque d’embrouiller le propos (désolé si c’est le cas), c’est d’autant plus vrai que dans le solfège germanique/anglo-saxon, les noms de notes "do ré mi fa sol la si" sont relatifs et non absolus comme dans notre culture latine : ils désignent les degrés d’une gamme donnée plutôt que des hauteurs prédéfinies. On appelle cette conception le "do mobile" (alors que la nôtre est le "do fixe"). C’est très lié au fait qu’un mode donné doit contenir une occurrence et une seule de chaque note (chacun de ces degrés pouvant être altéré — avec des dieses et des bémols — ou non) : dans les solfèges à do mobile cette "règle" coule de source.

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C’est très lié au fait qu’un mode donné doit contenir une occurrence et une seule de chaque note

nohar

Pourquoi ? Est-ce juste la définition qui est comme ça ou y a-t-il une "vraie" raison (ça sonne mieux) ?

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C’est juste qu’un mode contient autant de notes que l’échelle utilisée, et que pour simplifier l’écriture, l’analyse et l’apprentissage d’un morceau, on s’arrange pour que chaque degré soit attribué à une note différente (quitte à mettre des \sharp, \flat et autres de partout), d’où la relation 1 note = 1 degré.

Après ça il y a peut-être d’autres raisons, mais pas à ma connaissance.

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C’est très lié au fait qu’un mode donné doit contenir une occurrence et une seule de chaque note

nohar

Pourquoi ? Est-ce juste la définition qui est comme ça ou y a-t-il une "vraie" raison (ça sonne mieux) ?

Vayel

C’est parce que la notion même de mode est construite là-dessus. Si on réfléchit avec une approche contemporaine (dans laquelle il n’existe plus aucune prescription stylistique) on peut définir un mode au sens large comme "une façon donnée d’altérer les 7 notes de l’échelle", ou même encore plus simplement comme "une sélection particulière de 7 notes parmi une collection de 11 demi-tons successifs". Du moment que l’on a 7 notes et que la première et la septième ont moins d’une octave d’écart, on peut les faire coller à "do ré mi fa sol la si" en ajoutant à chaque degré autant de dièses ou de bémols que l’on a besoin : si par exemple on a effectivement la note sol là où on voudrait que ce soit un "la" car c’est le sixième degré d’un mode qui part de do, alors on l’appelle "la double bémol" et le tour est joué.

Du coup, vu que ça a été pensé de cette manière par construction, je pense que la seule véritable raison c’est… "parce que c’est comme ça". :D

Il faut garder en tête que la raison d’être de ces notions, c’est d’abord de fournir aux musiciens un outil pour réfléchir dans la pratique et pour communiquer entre eux, plutôt que de théoriser un phénomène absolu.

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Pour les questions de vocabulaire, je tiens à dire que même après des années de musique, je découvre des expressions que l’on emploie sans vraiment définir, parce qu’il y a une part non négligeable de littéraire en musique.

Ryx

Il y a aussi la limite du "sensoriel" inhérente à la nature artistique de la musique. Imaginons qu’il existe une "théorie picturale" pour la peinture : aurait-elle vraiment besoin de prendre le temps de définir ce qu’est un "trait" ou une "couleur" ?

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Il faut garder en tête que la raison d’être de ces notions, c’est d’abord de fournir aux musiciens un outil pour réfléchir dans la pratique et pour communiquer entre eux, plutôt que de théoriser un phénomène absolu.

nohar

Plutôt que de faire construire un morceau au lecteur, ce qui représente probablement beaucoup de travail pour l’auteur, il serait intéressant d’introduire la notion de mode pour justement communiquer une idée particulière. On aurait une phrase musicale et on souhaiterait en exprimer une caractéristique (par exemple pour la différencier d’une autre phrase). Pour cela, la notion de mode serait introduite. Cette approche permettrait au lecteur de comprendre l’intérêt de définir un nouveau terme.

Sinon, je me suis rendu compte que les partitions dans les vidéos de la première section portaient à confusion. Je les avais interprétées comme des morceaux de musique à part entière, alors qu’il s’agit en fait des notes utilisées dans un morceau de musique (il me semble). L’approche descendante présentée dans le paragraphe précédent (de la phrase vers le mode) permettrait je pense de lever l’ambiguïté.

En fait, la question importante à se poser et à laquelle le contenu devrait commencer par répondrez est :

Dans quel(s) contexte(s) utilise-t-on la notion de mode ? A quoi nous sert-elle ?

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Sinon, je me suis rendu compte que les partitions dans les vidéos de la première section portaient à confusion. Je les avais interprétées comme des morceaux de musique à part entière, alors qu’il s’agit en fait des notes utilisées dans un morceau de musique (il me semble). L’approche descendante présentée dans le paragraphe précédent (de la phrase vers le mode) permettrait je pense de lever l’ambiguïté.

Les exemples de modes présentent les différentes notes utilisés dans un mode. Je ne vois pas bien quelle autre approche je pourrais adopter.

En fait, la question importante à se poser et à laquelle le contenu devrait commencer par répondrez est :

Dans quel(s) contexte(s) utilise-t-on la notion de mode ? A quoi nous sert-elle ?

Vayel

Je pense faire une sous-partie "A quoi sert un mode" avec un extrait musical joué successivement en plusieurs modes, un peu comme je fais plus tard entre le majeur et le mineur.

Je pense faire une sous-partie "A quoi sert un mode" avec un extrait musical joué successivement en plusieurs modes, un peu comme je fais plus tard entre le majeur et le mineur.

C’est une très bonne idée. Je pense même que tu pourrais commencer par là. Comme ça, le lecteur a d’abord une intuition de ce qu’est un mode avant d’en recevoir la définition.

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La vidéo aide beaucoup ! Avant de donner la définition formelle, tu pourrais décrire ce qu’il se passe dans la vidéo, et notamment préciser ce que veut dire "il n’y a qu’une seule phrase musicale". Par exemple, tu pourrais dire qu’on a les mêmes notes dans le même ordre mais qu’on joue sur les dièses et les bémols pour changer le son perçu.

Tu peux alors poser la question : si on devait décrire ces morceaux à quelqu’un, comment s’y prendrait-on, sachant que la phrase musicale d’origine est connue ? Réponse : on donne le mode. Un mode, c’est…

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Le majeur est le mode de Do, c’est-à-dire qu’il se construit en allant de Do à Do sans aucune altération.

Pourtant, dans la vidéo avec plusieurs modes pour la même phrase, on dirait qu’il y a des altérations pour le mode majeur (1m20). En tout cas, la partition a l’air bien plus compliquée que les 7 notes brutes présentées pour le mode majeur.

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